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PTITSY MOLOKO, Mei Tai

24 janvier 2017

10 ans de blogging.... quand vient le temps de changer...

.... Le blog déménage.

Pour suivre les aventures de l'atelier Ptitsy moloko rendez-vous dans ce nouvel espace

http://ptitsy-moloko.blogspot.fr

A très vite

Cécile

 

 

 

 

 

 

 

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16 février 2016

Quand vient le moment de grandir....

... et de faire fabriquer notre propre matière première, notre sergé brisé de coton biologique à nous, celui que nous avons imaginé, rêvé pour fabriquer nos porte-bébés.

 

Première partie - A la recherche d'un tisseur

Autant dire que ça ne s'est pas fait en un jour... oh, non... et que pour commencer, je m'y suis prise comme un manche, ce qui ne m'a pas fait, non plus gagner du temps. Une grosse aventure, donc, qui nous a tenu chaud près de 18 mois, et je dis bien "nous", parce que c'est toute la famille qui s'est retrouvée embarquée dans cette quête du fournisseur idéal, jusqu'au fin fond de la Moselle. Il y a eu des heures passées à faire des recherches sur internet, au téléphone, des espoirs, des rencontres plus ou moins agréables, des déconvenues, des doutes, oui, ça des doutes, des monceaux de doute, un foirage total, des essais non validés, des boules au ventre et des peurs de ne pas y arriver. J'avoue, j'ai même failli baisser les bras cet été et tout laisser tomber, j'ai même failli aller acheter des kilomètres de sergé brisé en Turquie, j'ai même failli ne plus faire de ptitsys du tout.

Pourtant tout était bien clair dans ma tête, au début du moins, je voulais du coton bio, je voulais qu'il soit tissé et teinté en France, et qu'il soit oeko-tex. Un sergé brisé spécial pour mes mei tai quoi! Qui ait de la tenue, pour garantir un bon confort, et qui tienne dans le temps pour permettre de porter plusieurs enfants. Et aussi, bien sûr je voulais pouvoir le tester avant pour être sûre et maitriser tout le processus. Je savais que ça ne serai pas simple, mais alors là, vraiment, pas à ce point.

Déjà, il a fallu identifier, trouver, contacter des tisseurs français, qui continuent à tisser en France (oui parce que j'ai eu aussi le cas de tisseurs qui prennent des commandes en France, mais qui sous-traitent ensuite, en Turquie ou en Chine.... et qui ne le disent pas comme ça, au premier abord, voyez...), qui travaillent du coton bio, et qui sont prêts à fabriquer du "sergé brisé". C'est là que j'ai compris, que ça ne se passerai pas exactement comme prévu. Le sergé brisé, ça n'est pas une armure courante, donc autant dire que c'est pas le genre de tissu qu'un fabriquant tisse tout les 4 matins. En gros, quand il se met à tisser du sergé brisé, il ne le fait que pour moi et il ne va donc pas le faire pour une centaine de mètre, non, j'ai très vite compris qu'on partait sur 1000 mètres minimum.

1000 mètres! "Mais UN KILOMETRE de tissu maman!" s'est écrié Pablo très impliqué dans ce projet, après avoir entendu ma conversation téléphonique avec un responsable de production. Bon, une fois ce constat posé, il a fallu se retrousser les manches et prendre des décisions. Dans cette quête du fabriquant idéal (enfin plutôt du fabriquant qui voudrait bien bosser avec nous...), nous avons eu la chance de rencontrer 2 maisons plus "ouvertes" que les autres aux toutes petites entreprises comme la mienne. Car il faut bien se rendre compte que si pour Ptitsy Moloko, 1000 mètres de tissu, c'est énorme, pour la plupart des industriels ce n'est pas grand chose et cela ne mérite même pas de s'y interesser.

Nous avons donc pu faire réaliser les premiers essais de tissage, il y a un an, avec une première usine textile, et là, je dois avouer que nous étions très très excités par cette idée.... trop peut être... parce que tout a foiré en beauté, malgré toute la bonne volonté du responsable de production d'ailleurs, qui a tout fait pour essayer de nous satisfaire. Déjà, ça a pris du temps, un temps de folie. Normal, nous sommes une toutepetiteautoentreprisesansganranties, et 4 mois ont été nécessaires à la réalisation de 3 échantillons successifs, puis 4 mois supplémentaires pour la réalisation de 50 mètres de sergé brisé, destinés aux prototypes. Et c'est là, que ça ne s'est pas du tout passé comme prévu. Entre le tissage et la teinture, il s'est passé quelque chose qu'on a pas maitrisé du tout, mais ce tissu s'est avéré inutilisable pour la fabrication des ptitsys.... 

Grosse douche froide en plein mois de juillet. Grosse remise en question. Grosse interrogation sur l'avenir de Ptitsy Moloko. Gros trou aussi dans notre budget, étant donné que les essais ont englouti la totalité des économies de l'entreprise. Et surtout grosse trouille de se tromper à nouveau....

Heureusement, il y avait Pierre et des enfants

Heureusement, il y a eu des super-maman-entrepreneuses tels que Krisztina de Tinge Garden et Vitoria de Château Coco, qui m'ont permis de travailler leurs superbes écharpes et sans qui je ne m'en serai pas sortie. Je ne les remercierai jamais assez pour leur soutien, leurs conseils et les longs mails échangés à cette période.

Heureusement, il y a eu mes amies proches, qui ont suivi le feuilleton depuis le début et qui sont toujours là pour me remonter le moral au cours des longues marches dans la campagne environnante.

Heureusement, il y a eu les encouragements des mamans, sur facebook, par mail, des petites attentions, des petits mots comme autant de branches auxquelles me raccrocher dans ce moment de doute, des photos pour me rappeler à quel point mes ptitsys sont portés, choyés, transmis, et des témoignages comme des baume au coeur. Merci à vous pour chacun de vos mots, chacun de vos "j'aime", les chocolats, le thé, les petits cadeaux, et vos sourires sur les photos, vos bébés endormis dans vos ptitsys, merci!

Heureusement, il y a eu le plan B. Et la rencontre, à la faveur d'un crochet décidé à la dernière minute sur la route de notre voyage en Moselle pour une fête de famille, d'une autre usine de tissage, qui a bien voulu m'ouvrir ses portes, m'écouter, et surtout m'expliquer tout le processus de tissage, de la réception du coton bio, au tissu brut, dit "écru", en passant par la filature.

C'est ainsi que, quelques semaines plus tard, je signais mon premier bon de commande pour 1000 mètres de sergé brisé de coton bio écru....

Je vous laisse visiter une partie de l'usine Valrupt Industrie?

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 A suivre.... prochain épisode : A la recherche d'un teinturier. Puis : A la recherche d'un financement.... De l'aventure, du suspens et j'espère un happy-end.

13 août 2015

Au fait, c'est cher une conversion?

... ou de l'épineuse question des tarifs des conversions d'écharpes.

Depuis quelques mois, je suis obligée de me pencher sérieusement sur la rentabilité (oh le vilain mot!) de ma petite entreprise. La rentabilité (heurk!) était, jusqu'à présent une sorte de notion très floue dans mon esprit, et je ne me posais pas vraiment la question d'être rentable (décidément!) ou pas, étant donné que j'aime ce que je fais et que .... ben, vous, savez, allier son travail et sa passion, ça n'a pas de prix, ... Transformer vos merveilles, couper de belles étoffes, imaginer, créer des Ptitsys, j'adore! Ca, c'est le métier que j'ai choisi, que j'ai construit depuis 7 ans et je n'échangerai ma place pour rien au monde, alors, vraiment, qu'est ce que je suis allée m'encombrer avec cette histoire de r**tabilité!  

La notion de rentabilité est arrivée brutalement dans mon atelier, quand s'est imposée la réflexion sur le développement de Ptitsy MoLOko. Non mais développer, ça veut dire quoi? Au tout début, je pensais pouvoir rester tranquillement derrière ma machine et à coudre à mon rythme. Je pensais que ça serait suffisant pour vivre et satisfaire la demande. Et puis, il y a eu les premiers tirages au sort, les premières ventes en boutique, les premières copies, plus ou moins partielles de mon travail, les premiers mails impatients de savoir quand aurait lieu le prochain tirage, la prochaine vente.... alors peut-être était-il temps de penser sérieusement à augmenter la cadence et pourquoi pas, déléguer une partie de mon travail, voire embaucher une couturière... et pour ça, il a fallu que je me penche sur cette satanée notion de rentabilité.

 Alors, est-ce vraiment un vilain mot? Pas tant que ça, finalement, même si j'ai mis du temps à l'accepter. Surtout, si l'on considère que, pour continuer à transformer des écharpes ou à créer de jolis porte-bébés, avant même de parler de développement, je dois pouvoir, tout simplement vivre de ce que je fais. Car, c'est bien là, le point le plus délicat, il ne s'agit pas de me la couler douce, les doigts de pieds en éventail, mais juste d'être capable de me verser un salaire décent, un smic, quoi, avec, si possible des congés... enfin, si possible... A partir de là, seulement, il me serait possible d'envisager la suite.

J'ai donc sorti la calculette, et j'ai commencé compter.... mais pas ou commencer?  Alors, j'ai commencé à compter le temps de couture... ok, mais chaque projet étant différent, les temps de couture sont différents aussi.... et puis, il y a le temps de découpe... et là aussi, chaque écharpe est différente.... les écharpes plus courtes, les écharpes dont les motifs doivent concorder, les mélanges de matières sont plus difficiles à couper que d'autres.... et puis, il faut penser au temps de préparation, l'étude des plans de coupe... et là aussi, selon les projets, je fais un, deux, trois plans de coupe possibles...., les échanges de mails pour définir les besoins, la gestion du tirage au sort, le temps passé à l'expédition, la compta (ouille la compta!) .... bref, il faut penser à tout. Il faut aussi compter, les achats de matières premières, le fil, les mousses, les aiguilles (et je casse au minimum une aiguille par ouvrage), l'amortissement des machines, la consommation d'éléctricité, les frais paypal, la gestion de la boutique.... Sans oublier, les charges (oh oui, les charges!) dues à l'état. Ouaip, il faut compter tout ça! 

Si je vous livre tout, ça, ce n'est en aucun cas pour me plaindre de mon sort, mais juste pour partager avec vous la complexité que représente, pour une "petites entreprises" comme la mienne, l'idée même de se développer.

Bon, allons-y!

Une conversion d'écharpe, c'est 140 euros, hors options, hors frais de port.

Allez pour rentrer dans le vif du sujet, déjà, sur ces 140 euros, je donne minimum 34 euros à l'état. Ce sont les charges, puisque, bien entendu, je suis déclarée depuis le mois de mai 2009. Ca, c'est fait! Attention, cela ne me pose pas de problème de payer des charges, c'est tout à fait normal et je ne cherche pas à m'en dérober.

Ensuite, si je compte les matières premières (fil, mousse, bloc cordons...) , l'electricité, l'ammortissement des machine à coudre et du matériel, fer à repasser (et comme d'un fait exprès, ma centrale vapeur vient tout juste de me lacher....), les consommables comme les aiguilles, les etiquettes,les emballages, les frais de labo .... bref, tout un tas de petites choses à renouveller de temps en temps, on peut encore prévoir au moins 29 euros.

Il me reste donc 77 euros! Cool!

Bon, maintenant, reste à quantifier le temps de travail. Et là, c'est une autre paire de manche!

Pour commencer, il me faut  entre 1 et 2 heures pour couper une écharpe. Cela dépend du motif, de la composition, de la longueur..... bref d'un tas de choses. Une écharpe courte et étroite sera deux fois plus longue à couper qu'une taille 7 de 70 cm de large. Une okinami ou une autre avec de grands motifs à faire concorder, me prend au minimum 2 heures, et pour peu qu'il y ait un peu de lin, de chanvre, de soie ou de laine dans la compo, je dois redoubler d'attention, et fixer le tissu avant découpe, pour éviter qu'il  ne bouge et dévie sous mes ciseaux. 

Ensuite, je compte environ 6 heures pour coudre une conversion ..... oui, ça c'est une moyenne, et cela dépend aussi de l'écharpe, de sa compo et des options, ou d'une éventuelle personnalisation, mais globallement, entre 6 et 10 heures de travail de couture pur ( surjet de l'ensemble des pièces, et assemblage  de A à Z, jusqu'au dernier coup de ciseau pour couper les petits fils). Un mei tai, ce n'est pas moins de 14 pièce à coudre, repasser, retourner, assembler, repasser encore et encore, rembourrer, et surpiquer. Certaines étapes se font assez vite, mais d'autres prennent beaucoup de temps, demandent une attention particulière, un travail préalable à la main, pour batir les coutures et bien entendu, selon les écharpes, le travail est plus ou moins "facile".

N'oublions pas non plus,tout le travail autour.... l'organisation des tirages, au sort,  les échanges de mails par exemple..... Entre 25 et 60 mails échangés pour chaque projet, tout de même.... du premier mail de confirmation de créneau, au dernier mail d'expédition, en passant par les explications, les mails détaillants les plans de coupe, le mail récapitulatif de la commande... Bon, c'est vrai que certains ne me prennent que quelques minutes, mais étudier un plan de coupe et expliquer les possibilités qu'offrent l'écharpe pour une transformation prend au minimum 3/4 d'heures, à chaque fois. En chronométrant le temps passé à lire et envoyer des mails pour chaque projet, je me suis rendu compte que cela me prend entre 2 heures et 4 heures (oui 4 heures quand je dois revoir plusieurs fois un plan de coupe...). Oui, je sais, ça parait dingue de penser que j'ai pu chronométré le temps passé à lire et répondre aux mails, mais, c'était la seule façon d'en avoir le coeur net.

Reste encore le temps passé à photographier, emballer, expédier les ptitsys... encore 3/4 d'heures.

Voilà!

J'ai vraiment hésité à faire le calcul, mais après tout, autant regarder les choses en face si je dois envisager de développer ma petite entreprise non?

Donc, clairement, il y a au minimum 10 heures et au maximum 13 heures de travail pour une simple conversion. Une simple conversion, hein, pas de personnalisation, rien, juste une transformation de merveille...

Bon, ça fait, au mieux, du 7,70 euros de l'heure et au pire du... 5,92 euros de l'heure.... sans congés payés, sans heures sup, sans heures du soir ou de week-end (et la retraite? heu...) voilà.

Envolée mon idée d'embauche!

Et là, vous vous dites sûrement que, si je vous raconte tout ça, c'est pour pouvoir augmenter joyeusement mon tarif la prochaine fois, non? Très sincèrement, je ne sais pas, et je suis en plein doute. Je pensais avoir trouvé le "juste" prix pour les conversions, mais je me rends compte que j'ai encore du chemin à parcourir avant de pouvoir être rentable, et faire grandir Ptitsy Moloko. Tout cela n'est pas si simple. J'aimerai vraiment pouvoir rester accessible et abordable, mais j'aimerai aussi pouvoir tout simplement vivre de ce travail.  En gros, j'aimerai que ce soit équitable. Une réflexion s'impose donc et j'espère, dans les mois à venir, trouver le bon équilibre, qui permettra à ma petite entreprise de déployer ses ailes.

A suivre...

 

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12 mai 2015

Les transformations d'écharpe d'Avril

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12 mai 2015

Les transformations d'écharpes de Mars

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1 mars 2015

Collection rétrospective

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28 février 2015

Les transformations d'écharpes de Février

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15 janvier 2015

Collection d'hiver

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1 janvier 2015

Transformations d'écharpes de Décembre

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ptitsy moloko wrap conversion mei tai tinge garden violette

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22 novembre 2013

De l'épineuse question de la composition des écharpes en vue de conversion...

.... autrement dit : voilà pourquoi, je vous casse les pieds avec mon histoire de pourcentage de coton.

Une des question qui revient le plus souvent ces derniers temps, concerne les compositions que je transforme et celles que je ne transforme pas. Non pas que je n'ai pas envie de le faire, ni que je ne sois pas équipée pour ça, ou que je n'en sois pas capable, ni même que je joue les stars en faisant ma difficile, non, rien de tout ça. Mon objectif étant de toujours garantir au maximum une qualité constante des porte-bébés que je fabrique. Or avec l'expérience, je me suis rendu compte que certaines compositions, certains mélanges, certains tissages, et certaines marques aussi, soyons clair, font varier les propriétés de mes mei tai pour un même modèle. Et pour moi, rien ne vaut le 100% coton, et même s'il est bio et teinté oeko-tex, c'est encore mieux. Car je n'oublie pas que nous portons des bébés, et c'est aussi pour ça que j'ai choisi de travailler avec les tissus Colimaçon et cie, qui fait un travail remarquable pour garantir la qualité, la tracabilité et l'inocuité de ses tissus et de ses teintures.

Alors je sais bien que les marques redoublent d'imagination pour proposer d'alléchantes compo à base de soie, bambou, cachemire, et autre duvet de dahu certifié ramassé à la pleine lune, et je ne doute pas que les sensations au niveau du portage en écharpe soient au rendez-vous. Mais les propriétés ne seront plus les mêmes une fois que cette écharpe sera découpée en une quinzaine de morceaux et assemblés en mei tai. Certains mélanges vont s'avérer trop mou, trop glissant ou trop raides, et certains tissages trop fragiles risquent de provoquer une usure prématurée du mei tai à certains endroits stratégiques, notamment l'assise ou la base des bretelles. Je comprends qu'il soit frustrant de ne pas pouvoir transformer l'écharpe de votre choix, mais si l'on considère qu'un mei tai est fait pour porter le plus longtemps possible votre bébé, dans les meilleurs conditions possibles, alors il est important de choisir le meilleur matériau de base pour ça non?

J'en viens donc à l'épineuse question, en question. J'ai décidé, il ya quelques temps déjà, de ne plus transformer les mélanges à base de bambou, viscose, lyocell, trop fragiles à mon goût, et préconise un minimum de 70% de coton pour pouvoir garantir une conversion de qualité. Bien evidemment, en fonction des marques et des tissages, ou des mélanges, ce pourcentage peut varier, mais il est très difficile pour moi d'évaluer le potentiel d'une écharpe tant que je ne l'ai pas entre les mains. C'est pour cela d'ailleurs, que je vous pose un tas de questions, et que je fais des recherches avant d'envisager de transformer vos trésors. Il faut savoir que, la plupart du temps, selon les marques, pour une même composition, les qualités de tissage sont bien différentes et n'ont pas la même technicité. Un 50/50 coton /lin chez Oscha, par exemple n'a pas les mêmes propriétés que la même composition chez Natibaby (je parle là uniquement en terme de fabrication de mei tai, évidemment). Quelques-fois, même au sein d'une même marque, une même compo avec des tissages différents, va faire varier considérablement la qualité du mei tai au final. Or, je me suis rendu compte qu'avec une majorité de coton, ces différences sont beaucoup moins importantes... d'ou ma préconisation de 70% coton....

Je comprends bien votre deception, parfois, de ne pas pouvoir m'envoyer certaines de vos merveilles, et croyez-moi, je suis une passionée de tissus et il m'est parfois difficile de vous dire "non", car rien que pour avoir le plaisir de toucher certaines écharpes, je serais prête à accepter de transformer n'importe laquelle d'entre-elle.... Mais voilà, mon objectif étant de toujours vous garantir la meilleure qualité, sécurité et longévité de portage, je dois faire des choix.

J'espère que cet article vous aidera à choisir LA candidate pour votre prochaine transformations. Il me reste à en faire un autre sur la taille des écharpes maintenant ;-)

 

Mon bac de chutes. Je garde systématiquement un petit échantillon de chaque écharpe transformée, pas juste en souvenir, mais surtout pour garder une référence très utile, quand il s'agit d'associer une écharpe avec du tissu colimaçon et cie, par exemple ou quand j'ai un doute sur la stabilité du tissage.

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